Dossier – Inauguration de la Permanence parlementaire et bilan des 6 premiers mois

Inauguration de la permanence parlementaire à Gignac

 

 

 

Lors de l’inauguration de la permanence parlementaire de Jean-François ELIAOU, située 8 Parc d’Activités de Camalcé 34150 Gignac, en présence d’une centaine de personnes dont de nombreux élus et officiels, le traditionnel ruban tricolore a été coupé pour inaugurer les locaux de la permanence parlementaire du Député de la 4ème circonscription de l’Hérault.

Jean-François ELIAOU a rappelé que celle-ci est financée par tous les contribuables, et au service de tous les citoyens de la circonscription.

 

Avant sa prise de parole, Jean-François ELIAOU a d’abord rendu un hommage à Marie-Christine BOUSQUET, maire de Lodève et présidente de la communauté de communes du Lodévois-Larzac, récemment disparue.

Lors de son discours, il a indiqué que la 4ème circonscription est l’une des plus vastes du département en partant des portes de la métropole de Montpellier avec Prades-le-lez, en montant jusqu’à Ganges, en traversant Saint-Mathieu-de-Tréviers, puis du Caylar à Gignac en passant par Lodève, sans oublier le nord du bassin de Thau avec Mèze. C’est pourquoi il a voulu installer la permanence parlementaire à  Gignac, au cœur de ce grand territoire.

Il a également rappelé que les Françaises et les Français avaient choisi un profond renouvellement de l’action publique et des profils politiques, et que son mandat serait donc toujours prioritairement guidé par la défense de l’intérêt général, ainsi que par la volonté de réformer positivement la France dans le cadre d’un dialogue régulier avec tous les citoyens, et prioritairement ceux des 99 communes de la circonscription.

Jean-François ELIAOU a indiqué qu’il avait toujours privilégié un dialogue direct, franc et honnête avec le comité local d’En Marche ! de Saint-Clément-de-Rivière pendant l’élection présidentielle, puis lors de son investiture pour les élections législatives et qu’il entendait le poursuivre comme Député de la Nation.

La Nation a un réel besoin de neuf, de libérer ses énergies qu’elles soient en ville ou à la campagne, sur le littoral ou à la montagne, chez les aînés mais aussi chez les jeunes, dans la société civile et chez les élus expérimentés qui œuvrent tous les jours, notamment en milieu rural, et sont les piliers des territoires. Ces territoires qui ont besoin d’être capables de gérer leurs propres compétences, d’optimiser leurs moyens, de veiller à lutter contre la gabegie de la dépense publique, de dépasser cette « guerre des clochers » et d’aller vers une logique de bassin de vie.

Une logique de bassin de vie qu’il soutient puisqu’elle fait ses preuves ! Le député a notamment été impressionné par les travaux de la Commission de Santé du Pays Cœur d’Hérault, syndicat qui rassemble les trois communautés de communes du Lodévois-Larzac, de la Vallée de l’Hérault et du Clermontais.

Concernant les bassins de vie, M. ELIAOU a été récemment interrogé de manière très légitime sur la loi NOTRe et le transfert des compétences. Jean-François ELIAOU a précisé que lorsque l’on mutualise il y a forcément en apparence des perdants et des gagnants à court terme, mais à long terme on retrouve des communautés de communes où la solidarité est le maître mot et qui aboutit à un processus gagnant-gagnant. Convaincu que c’est un réel investissement pour les générations futures, il a voulu que la Ministre auprès du Ministre d’État, Ministre de l’Intérieur, Mme Jacqueline GOURAULT puisse rencontrer les élus locaux lors de sa visite ministérielle à Lodève le 27 octobre 2017 afin d’échanger sur ce point. Un groupe de travail auquel Jean-François ELIAOU appartient s’est constitué autour de ces problématiques, et il a assuré qu’il entendait suivre ces travaux au plus près. Des préconisations sur le transfert de ces compétences seront alors présentées devant la conférence nationale des territoires.

Jean-François ELIAOU estime également que l’aménagement du territoire doit répondre à un équilibre et une cohérence entre les missions des communes et celles des EPCI, afin de répondre aux enjeux de développement, d’investissements structurants et de gouvernance locale.

Il est bien conscient qu’il est important de rechercher en amont les meilleures modalités de transfert de compétences en tenant compte des moyens donnés aux collectivités locales et des spécificités territoriales pour aboutir à une solution plus efficace et pragmatique.

Il a précisé être un farouche défenseur de la confiance qui doit s’instaurer entre l’Etat et les territoires : agir avec souplesse et dans le dialogue ; prôner l’expérimentation : le concept du « bac à sable » ; se baser sur l’intelligence des territoires. Tels sont les axes prioritaires de son travail en circonscription et à l’Assemblée nationale.

En termes d’aménagement du territoire, dans le cadre du mieux vivre en ruralité, il défend avec détermination la nécessité d’une couverture numérique qui est aussi vitale que l’étaient les routes et l’électricité en leur temps.

Il a par ailleurs indiqué qu’à l’Assemblée nationale, en tant que membre de la commission de la Défense nationale et des forces armées, il a constaté l’importance fondamentale du lien Armée-Nation et du devoir de mémoire, auxquels il est très attaché. Il a souhaité, en ces années de souvenir et d’hommage aux Morts pour la France de la Grande Guerre, honorer aussi les soldats qui nous protègent et défendent nos valeurs, aussi bien sur les théâtres d’opérations extérieures que sur le territoire national.

Pour conclure, il a tenu à remercier les nombreux élus, maires, officiels et invités présents, avant de les convier pour le verre de l’amitié.