Notes scientifiques de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques

Notes scientifiques de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques

 

L’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST), dont Jean-François ELIAOU est membre et rapporteur sur la loi bioéthique, a présenté une synthèse pédagogique de l’état des questions scientifiques et technologiques d’actualité. Réalisées dans un temps plus court que les études, ces Notes scientifiques de l’Office ont pour objet de décrire le contexte d’un sujet scientifique, les mesures mises en œuvre et les pistes de recherche, ainsi que de dresser le bilan des résultats déjà obtenus.

 

La première note concerne les objets connectés et provient de M. Didier BAICHERE. L’OPECST note que progressivement, les objets connectés vont être utilisés dans tous les secteurs économiques, notamment en industrie, dans le domaine de la santé, mais également la vente. Par exemple, l’usage de capteurs connectés communiquant, en temps réel, des données sur l’état du réseau ferroviaire (état des caténaires, température des rails, etc.) permettra bientôt à la SNCF de prédire les opérations de maintenance à effectuer. Les objets connectés apparaissent dont comme étant porteurs de nombreuses promesses. Ils posent néanmoins d’importants défis technologiques et sociétaux, que l’OPECST va traiter.

 

Mme Huguette TIEGNA a présenté, quant à elle, sa note sur l’impression 3D. Historiquement employée à des fins de prototypage, l’impression 3D s’introduit progressivement dans la fabrication de produits finaux. L’intérêt d’utiliser l’impression 3D reste néanmoins limité à certains cas spécifiques où sa maîtrise peut conduire à un fort avantage compétitif dans l’industrie et à des avancées considérables, surtout dans le domaine de la santé. Des recherches tendent à améliorer ces techniques d’impression 3D ainsi que leurs champs d’application. L’OPECST souligne l’impact économique non négligeable que l’impression 3D pourrait donc avoir.

 

La dernière note, fournie par M. Roland COURTEAU, est intitulé « stocker plus de carbone dans les sols : un enjeu pour le climat et l’alimentation« . Les sols peuvent stocker davantage de carbone qu’ils n’en émettent, dans certaines conditions, encore soumises à des incertitudes d’un point de vue scientifique. Stocker plus de carbone dans les sols présente un intérêt majeur, d’une part, pour compenser les émissions anthropiques de CO2, d’autre part, pour renforcer la sécurité alimentaire. Les programmes de recherche qui, par une meilleure connaissance des sols, permettront de mettre en œuvre des pratiques favorables au stockage de carbone dans les sols agricoles et forestiers notamment, telle l’initiative « 4 pour 1 000 », sont des projets que l’OPECST encourage de poursuivre.