Jean-François ELIAOU se mobilise suite aux ravages de la malaïgue

Jean-François ELIAOU se mobilise suite aux ravages de la malaïgue

 

 

Ces derniers mois les conchyliculteurs de l’étang de Thau ont connu une situation dramatique.

Le réchauffement climatique, qui impacte l’ensemble des territoires et inflige une récurrence de fortes chaleurs sur le sud de la France et notamment sur le littoral héraultais, a entraîné un épisode caniculaire cet été, qui a asphyxié les étangs et bassins de bord de mer. Conjuguée à l’absence de vent pendant plus de 3 semaines, cette canicule a réchauffé significativement les eaux du bassin courant août et empêché leur oxygénation. Ce manque d’oxygène appelé « malaïgue » -phénomène connu et naturel- provoque une mortalité plus ou moins importante des coquillages d’élevage, qui ne peuvent survivre dans une eau supérieure à 27,5°.

Une mission d’expertise a été diligentée par le Préfet de l’Hérault dès le 14 août dans le cadre de la procédure de reconnaissance du sinistre. Elle a confirmé les taux importants de perte : en moyenne 52 % sur les huitres pour la zone de Marseillan et de plus de 63 % sur les moules pour la zone de Mèze-Loupian. L’évaluation des pertes s’élève au total à 2703 tonnes d’huitres pour une valeur de 4.73 millions d’euros. Pour ce qui concerne les élevages de moules les pertes sont de 100 % sur l’ensemble de l’étang. Au total 1218 tonnes ont été perdues pour une valeur de 1.22 millions d’euros.

Jean-François ELIAOU, avec plusieurs collègues parlementaires, a interpellé par courrier les ministres de la Transition écologique et de l’Intérieur, pour les informer des ravages causés par ce phénomène et pour étudier ensemble des mesures de dédommagement, pour l’immédiat. Jean-François ELIAOU a également posé une question écrite au ministre de la Transition écologique et solidaire pour connaître sa position et les soutiens à apporter à la recherche afin d’adapter l’élevage conchylicole sur le bassin de Thau aux conditions climatiques.