Sécurité : voici les mesures à retenir du baromètre de l’action publique

Sécurité : voici les mesures à retenir du baromètre de l’action publique

Depuis le 13 janvier, le baromètre de l’action publique est accessible sur le site internet du Gouvernement. Ce baromètre traduit les mots et les actes de la majorité et démontre, à l’aide de chiffres concrets, les trois ans d’action au service des Français, et trois ans de transformation de la France dans tous les domaines : emploi et économie, santé, éducation, sécurité, famille, handicap, transition écologique…

Dans le domaine sécuritaire, plusieurs mesures ont permis d’améliorer le quotidien des Français.

LUTTE CONTRE LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES

Depuis trois ans, le Gouvernement est mobilisé sur tous les fronts, avec l’ensemble des acteurs qui œuvrent au quotidien sur le terrain, pour protéger les femmes partout sur le territoire.

Cet engagement sans précédent s’est matérialisé notamment par la tenue du Grenelle des violences conjugales lancé le 3 septembre 2019 et le vote de trois lois.
Parmi les dispositions mises en place pour protéger les victimes de violences figurent notamment :

  • La saisie des armes du conjoint violent, car l’arme à feu est le premier mode opératoire des féminicides
  • La mise en place d’un bracelet anti-rapprochement destiné à assurer le contrôle à distance des conjoints ou ex-conjoints violents ;
  • La création du délit d’outrage sexiste par la loi 3 août 2018, verbalisant pour la première fois au monde le harcèlement de rue ;
  • La création de nouvelles solutions de logement et d’hébergement.

Le Grenelle des violences conjugales porte une ambition élevée en matière de lutte contre les violences faites aux femmes. C’est l’ensemble du gouvernement qui est mobilisé pour mettre fin au cycle de ces violences. 

Cette priorité se concrétise pour les femmes victimes, partout sur le territoire national : se signaler et être protégées sont leurs premières attentes. Les ordonnances de protection sont désormais délivrées par le juge dans un délai de six jours. Un recours accru (hausse des demandes d’ordonnances de protection comme du taux d’acceptation) est ainsi l’enjeu.

Plus d’information ici : https://arretonslesviolences.gouv.fr/je-suis-professionnel/chiffres-de-reference-violences-faites-aux-femmes

RENFORCEMENT DE LA SÉCURITÉ DU QUOTIDIEN

Depuis 2018, l’État investit massivement pour déployer la Sécurité du quotidien :

  • D’ici à 2022, 10 000 postes de policiers et de gendarmes seront déployés ;
  • Des effectifs supplémentaires opérationnels sont renforcés dans les quartiers de reconquête républicaine ;
  • Des caméras vidéo sont installées dans les rues, les transports, et sur les forces de l’ordre.

En 2019, soit un an après sa mise en place, tous les types de vols et de cambriolages ont baissé :

  • moins 10 % pour les vols à main armée ;
  • moins 7 % pour les vols violents sans arme ;
  • moins 2 % pour les vols simples ;
  • moins 6 % pour les cambriolages.

Depuis février 2018, la Sécurité du quotidien (SQ) a été mise en place par le Gouvernement sur l’ensemble du territoire national. Elle a été créée pour lutter contre les comportements illégaux qui nuisent le plus à la sécurité et à la tranquillité des citoyens : incivilités, rodéos motorisés, agressions, trafics…

Elle a trois missions :

  • renforcer la présence des policiers et gendarmes dans les rues ;
  • proposer une police adaptée aux besoins de la population de chaque quartier ;
  • améliorer la qualité du service public rendu aux citoyens.

Le ministre de l’Intérieur en a fait l’une de ses priorités : la sécurité du quotidien consiste à être au plus près des attentes des Français, visibles, et au contact. Les augmentations d’effectifs dont bénéficient les forces de sécurité doivent ainsi permettre de mettre davantage de policiers et de gendarmes dans la rue, sur le terrain, notamment par l’augmentation des patrouilles pédestres. Cela implique aussi la suppression des tâches administratives indues pour que les policiers et gendarmes puissent se concentrer sur leurs missions de terrain.

Dans l’Hérault, les forces de l’ordre ont patrouillé durant 780.380 heures au cours de l’année 2020.

Plus d’information ici : https://www.interieur.gouv.fr/Contact/Contacter-une-brigade-de-gendarmerie-ou-un-commissariat-de-police

LUTTE CONTRE LES STUPÉFIANTS

Priorité du Gouvernement, la lutte contre le trafic de stupéfiants est un enjeu de société :

  • un enjeu de santé publique, avec chaque année, dans le monde, en moyenne 168 000 décès directement causés par l’usage de la drogue,
  • un enjeu de sécurité, puisqu’il entraîne une dégradation des conditions de vie et des violences dans les quartiers touchés.

Le ministre de l’Intérieur a placé, dès le mois de juillet 2020, ce combat contre la drogue parmi ses 3 priorités. Le trafic de stupéfiants est l’activité criminelle qui désormais irrigue toutes les autres et qui alimente le développement du narco-banditisme, source de la quasi-totalité des règlements de comptes et de l’appropriation intolérable d’une partie de l’espace public par les réseaux de trafiquants.

Le Gouvernement entend agir au plus près des territoires et de leurs spécificités, en intensifiant le maillage territorial dans cette lutte contre le trafic de stupéfiants avec :

  • la création d’un nouvel office anti-stupéfiant, l’OFAST, chef de file de tous les services français dans la lutte contre les trafics de drogues,
  • la mise en place de cellules du renseignement opérationnel sur les stupéfiants (CROSS) dans chaque département, pour mieux collecter les informations issues du terrain et les renseignements des différentes administrations mais aussi de tous les partenaires impliqués dans la lutte contre les stupéfiants (polices municipales, bailleurs…). Il s’agit de donner de nouveaux outils permettant une action simplifiée des forces de l’ordre :
    • La généralisation de l’Amende forfaitaire délictuelle (AFD) depuis le 1er septembre 2020 pour sanctionner les consommateurs. Au 3 décembre 2020 ce sont 24 025 qui ont été dressées.
    • La mise en œuvre d’opérations « ciblées » et coordonnées entre administrations sur les points de deals qui posent le plus de problèmes dans les quartiers,
    • La création par l’OFAST en décembre 2020 d’une cartographie de l’ensemble des points de deal sur le territoire national, qui sera mise à jour en permanence : elle sera un outil de mesure de la performance des services répressifs avec comme objectif de faire diminuer régulièrement le nombre de ces lieux de trafics.

Dans un objectif de transparence vis-à-vis des citoyens, le ministre de l’Intérieur a pris l‘engagement de rendre compte des résultats obtenus en la matière, notamment à l’occasion d’une conférence de presse mensuelle :

  • Publication des volumes de stupéfiants saisis, du nombre de trafiquants interpellés et des avoirs criminels saisis,
  • Mise en valeur des affaires les plus marquantes (dans le respect du secret de l’enquête) en incitant les responsables locaux des services de police et de gendarmerie à davantage communiquer.

Les forces de l’ordre HÉRAULTAIS ont adressé 320 amendes au cours de l’année 2020.

Plus d’information ici : https://www.interieur.gouv.fr/Actualites/L-actu-du-Ministere/Plan-national-de-lutte-contre-les-stupefiants

LUTTE CONTRE LES ATTEINTES AUX PRINCIPES RÉPUBLICAINS

Le Gouvernement entend restaurer la promesse républicaine et renforcer le rôle de l’Etat au sein des territoires, soutenir les acteurs luttant contre toutes les formes de séparatisme, et agir auprès de tous les publics.

Pour cela, il est aidé par le Comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation (CIPDR), qui coordonne les actions de terrain et apporte un soutien logistique pour répondre aux enjeux de séparatisme.

Vous êtes témoins, ou concernés par une situation de radicalisation ? Vous pouvez accéder à des fiches d’informations et prendre contact avec un interlocuteur dédié via la plateforme : http://www.stop-djihadisme.gouv.fr/

Le séparatisme désigne la volonté de certaines organisations, ou groupements, de prendre le contrôle d’un territoire en y diffusant une idéologie contraire aux lois et valeurs de la République. C’est un « coup de canif » dans le pacte républicain.

Par exemple les activités sportives, culturelles, ou encore la scolarisation en dehors des écoles de la République peuvent devenir un prétexte pour enseigner, notamment aux plus jeunes, des pratiques et principes anti-républicains, contraires à nos valeurs de laïcité, d’égalité, de liberté et de fraternité.

L’atteinte aux principes républicains constitue le terreau de la radicalisation jusqu’à sa conséquence la plus mortifère : le risque terroriste.

Depuis 2019, partout dans les territoires, les services de l’Etat se réunissent à l’initiative des Préfets lors des sessions des « cellules départementales de lutte contre l’islamisme et le repli communautaire » (CLIR) pour identifier les structures séparatistes, définir une stratégie, planifier les contrôles, les mettre en œuvre et en dresser le bilan. Les CLIR ont permis des milliers de contrôles et la fermeture de centaines d’établissements qui contrevenaient aux principes républicains.

Lors de son discours du 2 octobre 2020 aux Mureaux, le Président de la République a présenté une stratégie d’ensemble contre les séparatismes. A cette occasion, il a annoncé le projet de loi confortant les principes républicains, présenté le 9 décembre 2020 en Conseil des Ministres, et qui prévoit une série de mesures nouvelles telles que :

Depuis 2019, partout dans les territoires, les services de l’Etat se réunissent à l’initiative des Préfets lors des sessions des « cellules départementales de lutte contre l’islamisme et le repli communautaire » (CLIR) pour identifier les structures séparatistes, définir une stratégie, planifier les contrôles, les mettre en œuvre et en dresser le bilan. Les CLIR ont permis des milliers de contrôles et la fermeture de centaines d’établissements qui contrevenaient aux principes républicains.

Lors de son discours du 2 octobre 2020 aux Mureaux, le Président de la République a présenté une stratégie d’ensemble contre les séparatismes. A cette occasion, il a annoncé le projet de loi confortant les principes républicains, présenté le 9 décembre 2020 en Conseil des Ministres, et qui prévoit une série de mesures nouvelles telles que :

  • L’obligation de neutralité pour les salariés des organismes privés et parapublics chargés d’une mission de service public, et les entreprises délégataires de services publics ;
  • L’inscription automatique au « fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infraction terroriste » (FIJAIT) de toutes les personnes condamnées pour le délit de provocation ou d’apologie d’actes de terrorisme ;
  • La mise en place d’un contrat d’engagement républicain pour les associations soutenues par des subventions publiques ;
  • La lutte contre les pratiques contraires à la dignité humaine et à l’inégalité entre les femmes et les hommes : polygamie, mariages forcées, inégalités dans les successions et certificats de virginité ;
  • Outils pour la lutte contre la haine en ligne, la propagation des discours de haine et d’apologie du terrorisme.

Dans la Région Occitanie, le nombre de contrôles réalisés par les plans de lutte contre la radicalisation dans les quartiers (PLR-Q) et les cellules départementales de lutte contre l’islamisme et le repli communautaire (CLIR) ont augmenté de 133%.
En 2018, 52 contrôles ont été effectué dans l’année. Au total, fin 2019, 121 contrôles ont été réalisé par les forces de l’ordre dans la région Occitanie.

Plus d’information ici : https://www.data.gouv.fr/fr/reuses/quartiers-de-reconquete-republicaine-carte-de-france/