Ségur de la Santé : de nouveaux investissements ambitieux pour les établissements de santé et les EHPAD

Ségur de la Santé : de nouveaux investissements ambitieux pour les établissements de santé et les EHPAD

Conformément aux engagements du Président de la République, une refondation du système de santé a été lancé afin d’améliorer la prise en charge des patients et le quotidien des soignants. A ce titre, les accords historiques du Ségur de la santé ont concrétisé cette promesse avec des mesures fortes.

Après un premier temps qui a permis des revalorisations salariales, des embauches ainsi que l’amélioration des conditions de travail des professionnels de santé, l’heure est aujourd’hui arrivée de lancer le deuxième pilier du Ségur de la santé pour un montant de 19 milliards d’euros. Ce deuxième pilier du Ségur vise à investir sur le long-terme et à moderniser nos hôpitaux et nos EHPAD.

En pleine crise, cet investissement sans précédent illustre une nouvelle fois notre volonté de nous engager pour notre système de santé et pour nos soignants. Le Premier ministre, accompagné du ministre des Solidarités et de la Santé et de la ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales, se rendra demain à Cosne-Cours-sur-Loire pour présenter ce deuxième volet du Ségur de la Santé.

Avec ce plan ambitieux nous avons pour objectif :

  • d’assurer un soutien à l’investissement courant des établissements de santé afin de répondre aux besoins des soignants ;
  • de redonner de l’oxygène aux établissements de santé en allégeant leur dette afin de leur redonner des capacités de financement ;
  • de mener une transformation digitale du système de santé ;
  • de réhabiliter et moderniser les EHPAD.

La mise en place de ce plan de relance doit se faire au bon niveau, le niveau local, notamment pour :

  • déconcentrer les décisions grâce aux Agences régionales de santé (ARS) qui sélectionneront les projets et les hôpitaux qui auront le plus besoin de financement ;
  • accompagner les projets sur le long terme grâce aux ARS qui seront en charge du suivi du projet et pourront solliciter des experts ;
  • adopter un regard plus « médical » et plus « soignant » dans l’évaluation des projets afin d’être plus en prise avec les réalités des soignants et leurs besoins sur le terrain.