Bilan sur la sécurité : agir sans relâche pour que la République et l’Etat aient toujours le dernier mot

Bilan sur la sécurité : agir sans relâche pour que la République et l’Etat aient toujours le dernier mot

En moins d’un mois, l’horreur a frappé plusieurs fois notre nation. Tout d’abord avec l’assassinat de Stéphanie Monfermé au commissariat de Rambouillet puis avec le meurtre d’Éric Masson, tué lorsqu’il opérait une intervention du quotidien de lutte contre les stupéfiants. Tous deux portaient l’uniforme avec courage et dignité.

A leurs proches, à leurs collègues et à tous les membres des forces de l’ordre, nous voulons aujourd’hui leur adresser un message : nous ne les lâcherons pas et nous serons à leur côté jusqu’à la dernière minute du quinquennat. Depuis 2017, la sécurité de nos citoyens et de nos forces de l’ordre est notre priorité. Ceux qui attaquent notre bilan instrumentalisent le sujet de la sécurité à des fins électorales. Nous ne nous abaissons pas à cela : la sécurité de nos concitoyens et de nos forces de l’ordre est trop importante pour faire l’objet de manœuvres politiciennes.

Après un travail de concertation avec les syndicats de police, nous avons souhaité renforcer significativement les moyens de ceux qui donnent leur vie pour nous protéger. Et là où beaucoup se sont résignés nous avons agi :

  • avec un budget exceptionnel de de 2 milliards d’euros ;
  • avec le renouvellement de la moitié du parc automobile ;
  • avec un vaste programme immobilier de construction et de rénovation ;
  • avec une augmentation des salaires de 100 euros par mois pour les gardiens de la paix et les gradés ;
  • avec le recrutement de 10.000 personnels des forces de l’ordre qui sera tenu avant la fin du quinquennat.

Notre ambition est claire : éradiquer toutes les formes de délinquances en protégeant nos citoyens et nos forces de l’ordre. En effet, car nous ne tolérons pas que des actes d’une telle violence et d’une telle lâcheté envers la police demeurent sans réponsenous avons renforcé notre action :

  • avec 10 millions d’euros supplémentaires qui vont être débloqués pour renforcer la sécurité des commissariats de police ;
  • avec la généralisation dès cet été des caméras-piétons individuelles ;
  • avec un vaste renouvellement du matériel de la police.

Ce soutien budgétaire et matériel inédit nous avons voulu l’accompagner d’une réponse pénale forte 

  • avec l’augmentation du 8% le budget de la Justice en 2021 et + 21% depuis le début du mandat ;
  • avec le lancement, d’ici la fin du mandat, de la construction de 15.000 places de prison ;
  • avec l’interdiction des remises de peine grâce à la loi sécurité globale ;
  • avec une peine de sûreté de 30 ans pour ceux qui portent atteinte à la police.

Nous mesurons l’ampleur de la tâche mais notre direction est claire : la République et l’Etat doivent toujours avoir le dernier mot.