Comité interministériel de lutte contre les stupéfiants : poursuivre une lutte sans relâche pour une France débarrassée du trafic

Comité interministériel de lutte contre les stupéfiants : poursuivre une lutte sans relâche pour une France débarrassée du trafic

Face aux trafics de stupéfiants, le Président de la République a un mot d’ordre, la tolérance zéro. Lutter contre ce fléau, c’est aussi lutter contre la dégradation, parfois irréversible de la santé des jeunes, l’économie parallèle, la paralysie totale de trop nombreux quartiers… Face à ces situations insupportables, notre mobilisation est absolue.

Dès le début du quinquennat nous avons agi :

  • en déployant la Police de sécurité du quotidien et les Quartiers de reconquête républicaine, avec jusqu’à 30 effectifs supplémentaires sur le terrain et pour chaque territoire concerné par ces mesures ;
  • en lançant le plan national de lutte contre le trafic de stupéfiants en 2019 ;
  • en créant l’Office anti-stupéfiants (OFAST), en 2020, qui renforce nos capacités d’enquête et permet un meilleur partage de l’information ;
  • en lançant l’amende forfaitaire délictuelle en matière de stupéfiants.

Les résultats sont là :

  • en 2020 : plus de 60 tonnes de cannabis ainsi que plus de 9 tonnes de cocaïne ont été saisies et plus de 3.500 trafiquants de drogue ont été mis en cause ;
  • au seul premier trimestre 2021, 1 900 opérations ont été menées qui ont permis de saisir plus de 33 tonnes de drogue et de placer 3100 personnes en garde à vue.

Toute notre action est tendue vers un objectif : gagner en efficacité. C’est pourquoi, à l’occasion du comité interministériel de lutte contre les stupéfiants, nous prenons de nouvelles mesures pour éradiquer le trafic de drogues :

  • mettre en œuvre l’amende forfaitaire délictuelle pour usage de stupéfiants sur l’ensemble du territoire ;
  • renforcer l’OFAST grâce à la mise en place de nouvelles techniques de renseignements ;
  • améliorer le renseignement via les réseaux sociaux et en centralisant le traitement de données ;
  • élargir la lutte pilotée par la douane à l’aérien et au routier ;
  • lancer une grande campagne de communication pour sensibiliser aux risques sanitaires et pénaux liés à la consommation de drogues