Point sur la situation sanitaire au 16 juin

Depuis le début de la campagne de vaccination en France, 31 083 259 personnes ont reçu au moins une injection (soit 46,4% de la population totale et 59,2% de la population majeure) et 15 108 806 personnes ont reçu deux injections (soit 22,6% de la population totale et 28,8% de la population majeure). 16 953 092 de personnes ont un schéma vaccinal complet.

Au total, 679 509 injections de vaccins ont été réalisées en 24h.

Point sur la vaccination

L’évolution favorable de la situation sanitaire se poursuit. Les mesures que nous avons mises en place sont efficaces et les Français, par leur responsabilité, ont une fois de plus déjoué les pronostics :

nous sommes désormais passés sous le seuil de maîtrise de l’épidémie, soit 5.000 cas par jour. La moyenne des sept derniers jours est de 3.200, en baisse de 40%, sur les 7 derniers jours ;
le taux d’incidence est en-dessous de 50 dans 89 des 96 départements métropolitains ;
moins de 2.000 personnes étaient hier soir hospitalisées en réanimation ;
par ailleurs, plus de 30 millions de personnes ont reçu au moins une dose de vaccin et la vaccination continue à avancer à bon rythme.

Si notre vigilance reste entière, un constat s’impose : tous les voyants sont au vert et la situation s’améliore plus vite encore que nous ne l’avions prévu. Forts de ce constat, le Président de la République et le Premier ministre, lors du Conseil de défense de ce matin, ont pris la décision d’accélérer la levée de certaines mesures et pris deux décisions importantes et attendues par les Français ; deux décisions cohérentes, aussi, et conformes aux recommandations des scientifiques.

La première décision est la fin de l’obligation de porter le masque à l’extérieur dès demain, jeudi 17 juin. C’est une décision pragmatique, prise après avis du Haut Conseil de Santé Publique (HCSP), dès lors que le risque de transmission est bien plus faible dehors que dedans.

Conformément à l’avis du HCSP, nous supprimons l’obligation du port du masque dans les cours d’école. Ce n’est pas pour autant la fin du port du masque : il demeure une protection essentielle, dans l’ensemble des lieux clos, et en extérieur dès lors qu’on se trouve dans un rassemblement, un lieu bondé, ou encore une file d’attente, sur un marché ou dans un stade.

Là encore, le bon sens et le discernement de chacun seront précieux. Les Français nous ont sans cesse montré que nous avions raison d’avoir confiance en eux ; ils le feront une fois de plus.

Deuxième décision : le couvre-feu prendra fin dès ce dimanche 20 juin, soit dix jours plus tôt que prévu. Dès lors que la situation sanitaire le permet, il ne paraissait plus nécessaire de restreindre les déplacements nocturnes des Français, qui respectent ce couvre-feu depuis huit longs mois déjà.

Si ces mesures étaient attendues, elles ne signifient pas la fin de notre vigilance.

La prudence reste de mise :

toutes les règles de jauge, pour les bars et restaurants, les commerces, les lieux sportifs et les commerce, sont maintenues comme prévu jusqu’au 30 juin ;
nous maintenons notre contrôle drastique aux frontières pour limiter au maximum les risques d’arrivée de nouveaux variants sur notre territoire ;
nous gardons des filets de sécurité et sommes prêts à prendre toutes les mesures, territoire par territoire, pour limiter la propagation du virus s’il y avait le moindre signe de reprise.

La vigilance, le maintien des gestes barrières, le respect des jauges, demeurent indispensables pour confirmer l’embellie au cours des prochaines semaines. Surtout, la vaccination doit se poursuivre au niveau le plus soutenu possible pour avancer rapidement vers l’immunité collective.

Nous gardons le cap et fixons de nouveaux objectifs : à la fin de l’été, 40 millions de personnes primo-vaccinées, 35 millions de schémas vaccinaux complets et 85% des plus de 50 ans et des adultes vulnérables ayant reçu une première dose.

Depuis janvier, tous les objectifs de vaccination fixés par le Président de la République ont été atteints. Nous atteindrons également ceux-ci et, à la fin de l’été, tous les Français qui le souhaitent auront reçu une dose de vaccin.

Nous le répétons depuis le premier jour : nous prenons toutes les décisions nécessaires, aussi longtemps que nécessaires, mais pas une minute de plus ! Nous nous adaptons sans cesse à la situation épidémique, et il serait absurde, au vu de l’évolution favorable, de nous arc-bouter sur un calendrier.