La France demeure pleinement mobilisée face à l’urgence climatique que rappelle le GIEC

La France demeure pleinement mobilisée face à l’urgence climatique que rappelle le GIEC

Le sixième rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a fuité dans la presse cette semaine. Les experts s’alarment des impacts dévastateurs qu’aura le réchauffement sur notre planète dès les prochaines décennies. Il rappelle l’urgence d’une action politique ambitieuse et résolue en faveur du climat, face aux conséquences irréversibles qu’aurait une attitude attentiste.

Le rapport apporte une note d’espoir : il affirme que l’humanité peut encore changer le cours des choses, à condition d’opérer une « transformation radicale des processus et des comportements à tous les niveaux : individus, communautés, entreprises, institutions et gouvernement ». Nous y prenons évidemment toute notre part, y compris celle de moteur des autres parties prenantes.

Depuis 2017, la France mène une action résolue, concrète et ambitieuse qui lui permet de s’affirmer comme un leader de la lutte contre le réchauffement climatique dans le monde. Nous allons souvent plus loin que ce que proposaient les partis de gauche en 2017. En effet, durant le quinquennat nous avons :

La France demeure pleinement mobilisée face à l’urgence climatique que rappelle le GIEC Le sixième rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a fuité dans la presse cette semaine. Les experts s’alarment des impacts dévastateurs qu’aura le réchauffement sur notre planète dès les prochaines décennies. Il rappelle l’urgence d’une action politique ambitieuse et résolue en faveur du climat, face aux conséquences irréversibles qu’aurait une attitude attentiste.  

Le rapport apporte une note d’espoir : il affirme que l’humanité peut encore changer le cours des choses, à condition d’opérer une « transformation radicale des processus et des comportements à tous les niveaux : individus, communautés, entreprises, institutions et gouvernement ». Nous y prenons évidemment toute notre part, y compris celle de moteur des autres parties prenantes.

Depuis 2017, la France mène une action résolue, concrète et ambitieuse qui lui permet de s’affirmer comme un leader de la lutte contre le réchauffement climatique dans le monde. Nous allons souvent plus loin que ce que proposaient les partis de gauche en 2017. En effet, durant le quinquennat nous avons :

  • consacré 30 milliards d’euros à la transition écologique dans le cadre de France relance ;
  • ce sont à la fois des investissements d’avenir (hydrogène, transports, …) et des aides au pouvoir d’achat orientés vers la transition écologique ;
  • inscrit dans la loi la neutralité carbone d’ici 2050 ;
  • mis en place un plan biodiversité, doté 600 millions d’euros et portant 90 mesures, parmi lesquelles figure l’interdiction de la plupart des produits plastiques à usage unique ;
  • construit plus de 10.000 km de pistes cyclables ;
  • triplé les ventes de voitures électriques en 2020 ;
  • mis fin à la vente des véhicules thermiques d’ici 2040 ; mis un terme au projet de l’aéroport de Notre Dame des Landes, fermé la centrale de Fessenheim et abandonné le projet Montagne d’Or en Guyane.

L’écologie doit être incitative, et nous créé plusieurs dispositifs pour améliorer le pouvoir d’achat des Français tout en orientant leurs dépenses vers la transition écologique :

  • le chèque énergie, généralisé en 2018 pour aider près de 4 millions de ménages modestes à payer leurs factures d’énergie et financer des travaux de rénovation avec 200 euros par an en moyenne en 2019 ;
  • le dispositif « Ma primeRénov’ » pour financer les travaux d’isolation, de chauffage, de ventilation ou d’audit énergétique jusqu’à 20.000 € ;
  • le certificat d’économie d’énergie de 3.000 € aux ménages modestes qui remplacent une vieille chaudière fioul par une chaudière utilisant des énergies renouvelables ;
  • la prime à la conversion de 1.000 € pour tous les propriétaires de véhicules essence, immatriculés avant 1997 ou diesel avant 2001.

Nous ne croyons pas à une écologie qui viendrait simplement d’en haut. C’est pourquoi nous avons mis en place la convention citoyenne pour le climat, et traduit l’essentiel de ses engagements dans la loi Climat Résilience. Avec ce texte, nous mettons fin à un ensemble de pratiques incompatibles avec nos ambitions climatiques :

  • nous mettons fin l’étalement urbain sans fin, en divisant par deux la bétonisation des sols dans les 10 ans à venir ;
  • nous interdisons la mise en location des passoires thermiques et bloquons les augmentations de loyer dans ce type de logements ;
  • nous interdisons les vols domestiques pour lesquels il existe une alternative moins émettrice en CO2 en moins de 2h30 ;
  • nous régulons la circulation des voitures les plus polluantes dans nos grandes villes.

L’ampleur du défi, rappelé par le GIEC, rend toute solution nationale largement insuffisante. La réponse ne pourra être qu’européenne et internationale. Le rapport Blanchard/Tirole sur les grands défis économiques soulignait également ce point. La France y prend toute sa part, en montrant l’exemple, en entraînant ses partenaires européens, et en promouvant une action internationale dans nos relations bilatérales comme multilatérales.