Les emballages plastiques autour des fruits et légumes frais interdits en janvier 2022

Les emballages plastiques autour des fruits et légumes frais interdits en janvier 2022

Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance et Julien Denormandie, ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, ont signé le décret encadrant l’interdiction des emballages plastiques autour des fruits et légumes frais non transformés.

Comme le prévoit la loi relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire de février 2020, à compter du 1er janvier 2022, il ne sera plus possible de vendre les fruits et légumes frais non transformés emballés dans du plastique.

Pour les fruits et légumes les plus fragiles, comme les abricots ou les fraises, le décret prévoit une application progressive de l’interdiction afin qu’au plus tard en juin 2026, l’ensemble des fruits et légumes soient vendus sans emballage plastique. Un délai de tolérance de 6 mois pour écoulement des stocks d’emballages est également prévu.

Alors qu’on estime que 37% des fruits et légumes sont aujourd’hui vendus sous emballage, cette mesure permettra de supprimer plus d’un milliard d’emballages en plastique inutiles chaque année.

Nous croyons à cette écologie citoyenne, cette écologie de la vie quotidienne, qui met l’écologie à la portée de chacun. En effet, ce sont les petits gestes qui font les grands changements et l’interdiction des plastiques à usage unique en fait partie.

D’ici à 2040, nous allons en finir progressivement avec l’utilisation des plastiques à usage unique. Nous avons déjà interdit les plastiques non-recyclables, tels que les gobelets, les coton-tige, les pailles, les couverts et les touillettes. En 2022, en plus des suremballages de fruits et légumes, les jouets en plastique distribués gratuitement seront interdits. Et, en 2023, l’utilisation de vaisselle jetable pour les repas servis sur place sera interdite. L’accompagnement des structures concernées par ces interdictions est pour nous une priorité : elles peuvent se rapprocher de l’Ademe afin de bénéficier de soutiens dans le déploiement de solutions alternatives au plastique.