A la COP 26, le Président trace l’ambition de la France pour une solidarité et une transparence renforcées

A la COP 26, le Président trace l’ambition de la France pour une solidarité et une transparence renforcées

Le Président de la République s’est exprimé hier à l’occasion du lancement de la COP 26, qui se tient à Glasgow du 31 octobre au 12 novembre 2021.

Le Chef de l’Etat a rappelé l’importance de tenir l’engagement pris il y a 6 ans, lors de la COP 21 à Paris : limiter le réchauffement climatique à 1,5°C par rapport à l’ère préindustrielle.

Le Président a aussi souligné les 3 valeurs essentielles dans notre action commune pour le climat : l’ambition, la solidarité et la transparence.

L’ambition, d’abord : les Etats doivent avoir des stratégies nationales pour respecter les accords de Paris. La France, l’Union européenne, et le Royaume-Uni, sont au rendez-vous de ces engagements. Il nous faut toutefois pousser les plus gros émetteurs, dont les stratégies nationales ne sont pas conformes à l’objectif de 1,5 degrés, à réhausser leurs ambitions lors de la COP 26.

La solidarité, ensuite, doit être au cœur de notre action. Les économies développées doivent contribuer à leur juste part pour aider les pays les plus pauvres qui subissent de plein fouet les premiers effets de la crise climatique.

Ainsi, entre 2020 et 2026, 100 milliards d’euros par an seront mobilisés pour aider les pays les plus démunis face à la crise climatique (Afrique, Pacifique, Amérique Latine, Amérique du Sud et des Caraïbes). La France et l’Europe honorent également leur devoir et leur promesse. L’Union européenne s’est engagée à hauteur de 25 milliards de dollars par an. Nous avons par ailleurs relevé́ notre propre contribution : la France mobilise désormais plus de 7 milliards de dollars par an.

Enfin, la confiance et la transparence doivent guider notre action. Nous devons respecter nos engagements, d’une autre part, et d’autre part, permettre à chaque citoyen de les suivre. Le Président de la République a ainsi fait le vœu d’une publication annuelle par l’OCDE d’un rapport transparent sur l’utilisation des 100 milliards d’euros d’aide aux pays les plus défavorisés.

Le discours du Président de la République intervient alors que depuis 2017, une transformation en profondeur de notre modèle a été engagée. Dès les premiers jours du quinquennat, le climat s’est trouvé́ au plus haut de l’agenda présidentiel. Le Président a ainsi adopté dès 2017, l’objectif de neutralité carbone en 2050. Des actions concrètes ont été mises en place : nous avons acté la fermeture de toutes les centrales à charbon, pris des engagements forts pour la transition vers la voiture électrique, engagé des rénovations énergétiques des bâtiments privés et publics.

Nous avons mis en place la loi climat et résilience pour ancrer l’écologie dans le cœur de la société française, conféré des moyens renforcés pour préserver la biodiversité, mis en place des mesures concrètes contre le gaspillage, formé la Convention citoyenne pour le climat. Le plan de relance vert, et le plan France 2030, répondent également au défi écologique. Si l’action de la France en faveur de l’environnement est forte, nous savons l’importance de former, à l’échelle mondiale, des coalitions de tous les acteurs. La diplomatie française a joué un rôle déterminant, tant elle a contribué́ à former des coalitions d’acteurs, alliant pays du nord et pays du sud, et surtout en y intégrant des acteurs du secteur privé, de la finance, et de la société civile. C’est le sens, notamment, de l’initiative One Planet Summit, lancée en 2017 par le Président de la République, l’ONU et la Banque mondiale, dont l’objectif est de rassembler de nombreux décideurs de tous horizons afin d’agir pour la planète.