Faire face aux vagues Delta et Omicron et assurer la continuité de notre système de soin et de notre activité : adaptation des règles d’isolement et de quarantaine

Faire face aux vagues Delta et Omicron et assurer la continuité de notre système de soin et de notre activité : adaptation des règles d’isolement et de quarantaine

Afin de concilier le maintien de l’activité à l’hôpital comme dans notre économie tout en restant vigilants et prudents face à l’épidémie, nous avons décidé d’une évolution des règles d’isolement et de quarantaine à compter du 3 janvier.

Cette évolution est conforme à l’avis rendu par le Haut comité à la santé publique et survient en réponse aux premières données virologiques disponibles indiquant une période d’incubation plus rapide et une dangerosité moindre pour le variant Omicron.

Face à cette réalité sanitaire et conformément aux recommandations des scientifiques, il est donc possible d’adapter, d’unifier et de simplifier nos règles d’isolement et de quarantaine et ainsi de contribuer à la continuité médicale, économique et sociale de notre pays. 

Pour les personnes positives :

Pour les personnes positives ayant un schéma vaccinal complet (rappel réalisé conformément aux exigences du pass sanitaire) et pour les enfants de moins de 12 ans, l’isolement est désormais d’une durée de 7 jours (pleins) après la date du début des signes ou la date du prélèvement du test positif. Toutefois, au bout de 5 jours, la personne positive peut sortir d’isolement à deux conditions :   elle effectue un test antigénique ou RT-PCR et celui-ci est négatif ; elle n’a plus de signes cliniques d’infection depuis 48h.   Si le test réalisé est positif ou si la personne ne réalise pas de test, son isolement est maintenu à 7 jours. Elle n’a pas besoin de réalisee un second test à J+7.

Pour les personnes positives ayant un schéma vaccinal incomplet (rappel non réalisé) et pour les personnes non-vaccinées, l’isolement est de 10 jours (pleins) après la date du début des signes ou la date du prélèvement du test positif. Toutefois, au bout de 7 jours, la personne positive peut sortir d’isolement à deux conditions :   elle effectue un test antigénique ou RT-PCR et celui-ci est négatif ; elle n’a plus de signes cliniques d’infection depuis 48h.   Si le test est positif ou si la personne ne réalise pas de test, l’isolement est de 10 jours.

Pour les personnes cas contact :   Pour les personnes cas contact ayant un schéma vaccinal complet (rappel réalisé conformément aux exigences du pass sanitaire), il n’y a plus de quarantaine mais celles-ci sont tenues à l’application stricte des mesures barrières et à l’adoption du télétravail, dans la mesure du possible.      En outre, les personnes cas contacts doivent réaliser un test TAG ou RT-PCR dès qu’elles apprennent qu’elles sont cas contacts, puis effectuer des autotests à J+2 et J+4 après le dernier contact avec la personne positive.

En cas d’autotest positif, il convient de confirmer le résultat par un test antigénique ou un test PCR. Si le test est positif, la personne devient un cas et démarre un isolement. Pour les personnes cas contact ayant un schéma vaccinal incomplet et pour les personnes cas contacts non-vaccinés, la durée d’isolement à respecter est de 7 jours (pleins) à compter de la date du dernier contact.

Pour sortir de quarantaine ces personnes doivent réaliser un test antigénique ou RT-PCR et avoir un résultat négatif. Si le test est positif, la personne devient un cas et démarre un isolement.   Pour les enfants de moins de 12 ans cas contact, dans le milieu scolaire, le protocole de l’éducation nationale s’applique. Cela se traduit par la réalisation d’un test antigénique ou PCR pour tous les élèves de la classe dès l’apparition d’un cas au sein de la classe, et le retour en classe sur présentation du résultat négatif.   En outre les élèves réalisent des autotests à J+2 et J+4. Les parents doivent présenter une attestation sur l’honneur de réalisation de ces tests pour permettre le maintien en classe de l’élève.

Enfin, afin d’assurer la continuité de l’école, nous avons précisé les règles applicables aux personnels de l’Education nationale :  

  • la doctrine applicable aux cas contacts est la même pour les adultes et les enfants, et repose sur des tests consécutifs. Il n’y a donc pas d’isolement des personnels vaccinés dont les tests sont négatifs ;
  • toutes les sollicitations institutionnelles susceptibles d’entraîner l’absence des professeurs (formations, etc.) sont reportées ou suspendues ; dans toutes les académies, dans le 1er comme dans le 2d degré, la capacité de recrutement des contractuels et des vacataires est élargie.
    L’objectif étant, dans le premier degré, de passer d’une capacité de remplacement de 9 % (sur la totalité des effectifs des professeurs écoles) à environ 12% selon les académies en fonction des viviers de contractuels disponibles et en appliquant des mesures visant à démultiplier les canaux de sollicitations ;
  • l’appel à des retraités de l’éducation nationale est lancé dès le 3 janvier, avec des conditions de rémunération adaptées ; les académies diversifient leurs modalités de recrutement et sont mobilisées pour engager les recrutements sur la base des remontées des absences répertoriées, afin d’y répondre rapidement ;
  • les tâches des directeurs d’école et des chefs d’établissement sont allégées, en annulant ou suspendant les sollicitations institutionnelles, enquêtes non prioritaires, formations, activités pédagogiques, etc., afin qu’ils puissent se concentrer sur la gestion des dispositions sanitaires (protocole de dépistage notamment) et sur la continuité de l’action pédagogique ;
  • en parallèle, pour répondre aux possibles fermetures de classe, l’ensemble des dispositifs utilisés pour assurer la continuité pédagogique sont réactivés, chaque école, collège, lycée disposant d’un plan dédié depuis la rentrée ;
  • l’information des personnels et des familles est assurée par différents canaux : courriers, sites ministériel et académiques, réseaux sociaux, presse nationale et régionale.