Saint-Bauzille-de-la-Sylve : le député à la rencontre des vignerons

Saint-Bauzille-de-la-Sylve : le député à la rencontre des vignerons

Jean-François ELIAOU a rencontré les vignerons à la cave coopérative de Saint-Bauzille-de-la-Sylve ce vendredi 18 mars 2022. Le député a été à l’écoute des revendications concernant la mise en œuvre des aides et des subventions, notamment suite à l’épisode de gel qu’ont ou subir de nombreux exploitants héraultais.

Le député a ainsi pu rappeler les différentes mesures mises en place par la majorité en faveur des agriculteurs et exploitants agricoles :

1) Une retraite plus juste

• Pour une retraite plus juste, les anciens chefs d’exploitation toucheront un minimum de 85% du SMIC (+100 euros brut par mois pour 227 000 agriculteurs) et une proposition de loi prévoit une hausse moyenne de 100 euros par mois des petites retraites des conjoints collaborateurs d’agriculteurs (210 000 retraités dont 67% de femmes).

2) Une politique agricole mieux dotée

• Une PAC ambitieuse est maintenue jusqu’en 2027, une part des dépenses environnementales seront versées directement aux agriculteurs et le budget Posei est maintenu pour nos territoires ultramarins. La preuve que combiner ambition européenne et ambition pour nos territoires est possible.

3) Des prix de vente dignes et respectés

  • Nous avons agi pour que les agriculteurs puissent enfin mieux vivre de leur travail.
  • Avec les lois Egalim 1 et Egalim 2, nous avons rééquilibré les négociations sur les prix et corrigé la loi modernisation de l’économie (LME) de 2008 qui entrainait une destruction de la valeur agricole. Laconstruction des prix se fait désormais en prenant en compte les coûts de production agricole.
  • Nous avons renforcé l’agriculteur face au distributeur pour plus de visibilité́, de stabilité́ et de justice pour ceux qui nous nourrissent. Face à la concurrence déloyale, nous avons mis un veto sur tout accord commercialqui n’offre pas de garanties solides : nous refusons le Mercosur
  • Nous avons sécurisé les aides de la Politique agricole commune (PAC) et leur versement dans les temps. Le budget de la PAC pour 2023 est maintenu avec 387 milliards d’euros dont la France est le 1er bénéficiaire avec 67 milliards d’euros.

4) Protéger face aux crises

• Le secteur agricole a tenu bon pendant la crise Covid et a permis un approvisionnement constant. Nous n’avons pas connu de rupture ou de pénurie grâce à l’engagement de nos agriculteurs que nous avons accompagnés : 230M d’euros ont été versés au titre des aides Covid et des soutiens spécifiques.

Exemple : pour la filière viticole, plan de soutien de 250 millions dont près de 120 millions d’euros de crédits nationaux.

• Face aux difficultés économiques ponctuelles de certaines filières, nous avons débloqué des plans d’aides.

➔ Exemple : plan de 270 millions d’euros débloqués en janvier 2022 face à une crise majeure de la filière porcine.

  • Face à des évènements climatiques de plus en plus violents et impactant les productions agricoles, nous renforçons le soutien de nos agriculteurs : 1 milliard d’euros du Plan Gel pour répondre à un épisode météorologique inédit et réforme de l’assurance récolte avec des fonds inédits de 600 millions d’euros par an.
  • Par ailleurs, le plan de relance prévoit 200 millions d’euros pour l’adaptation au changement climatique. Une enveloppe de 600 millions d’euros par an aux agriculteurs pour l’assurance récoltes est prévue. Nous préparons notre pays et protégeons nos agriculteurs face aux pénuries d’eau ou aux épisodes météorologiques violents.

5) Une vision pour l’agriculture de demain

  • Nous aidons les nouvelles générations : renforcement de 56% de la dotation jeunes agriculteurs depuis 2016 et niveau record de l’apprentissage agricole avec la prime à l’embauche d’un apprenti. En effet, l’enseignement agricole connait des taux historiques de recrutement. 70 000 nouveaux agriculteurs se sont installés depuis 2017 et le nombre d’apprentis agricoles a augmenté de 22% entre 2020 et 2021.
  • Nous agissons pour que les agriculteurs soient reconnus à leur juste valeur dans la société avec notamment le lancement de la 1ère plateforme nationale de géolocalisation des producteurs en vente direct Fraisetlocal.fr.

6) Une agriculture au-devant de la transformation écologique

  • Objectif zéro artificialisation nette des terres agricoles : la preuve avec l’abandon d’EuropaCity qui menaçait le Triangle de Gonesse ou Notre-Dame-des-Landes. Nous allons vers une réduction des phytosanitaires : -93% depuis 2016 sur les ventes des produits les plus préoccupants (substances CMR 1, cancérogènes, mutagènes et toxiques) ; les quantités de glyphosates vont réduire de 50% et plus d’1/3 des exploitations s’en passent complètement désormais.
  • Les Français ont accès plus facilement à une alimentation saine : d’ici à la fin de l’année, la restauration collective devra servir 50% de produits bio, locaux et de qualité, afficher l’origine des viandes est maintenant obligatoire au restaurant, de plus en plus de produits affichent le Nutriscore et 300 projets alimentaires territoriaux (PAT) ont été créés pour soutenir les circuits courts.Nous avons déjà bien avancé sur ce sujet car la quantité de produits bio dans les cantines a triplé (3,4% en 2017 à 10% en 2021).
  • La France est la 1ère surface bio de l’Union européenne : les surfaces en bio ont doublé en 5 ans (2,5 millions d’hectares). Plus de 50 000 agriculteurs sont engagés dans une démarche certifiée de transition agro écologique, soit près de 50% en plus qu’en 2017.
  • Ce quinquennat marque la fin de pratiques douloureuses pour les animaux, grâce à des transitions menées avec les acteurs du monde de l’élevage : fin de la castration à vif des porcelets, du broyage des poussins mâles et développement de système alternatif à la cage pour les poules pondeuses (64% en 2021 contre 37% en 2017).
  • Nous investissons pour faire face aux défis de la souveraineté, de la modernisation et de l’innovation. Grâce à France Relance et France 2030 : plus de 4 milliards d’euros ont été investis, 26 projets d’agroéquipements financés et 181 abattoirs modernisés, 100 Millions du plan protéines pour doubler les cultures riches en protéines, comme le soja, d’ici 2030.