De nouvelles mesures d’accompagnement pour protéger les intermittents

De nouvelles mesures d’accompagnement pour protéger les intermittents

Depuis le début de la crise, nous avons protégé les intermittents. Afin qu’ils puissent participer à la reprise d’activité sans craindre le lendemain, nous continuons de les soutenir massivement.

La ministre de la Culture et la ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion ont présenté au Conseil national des professions du spectacle les mesures qui vont prendre le relais de « l’année blanche » ; qui a permis aux intermittents, dans le contexte de la crise sanitaire, de voir leur indemnisation prolongée jusqu’au 31 août 2021.

C’est dans cet esprit, que les Ministres ont annoncé que les intermittents du spectacle bénéficieront d’une prolongation de quatre mois de leur indemnisation chômage ; soit jusqu’au 31 décembre 2021.

Par ailleurs, au vu de leur situation à cette date, les intermittents pourront bénéficier de trois filets de sécurité, qui permettront à celles et ceux qui, faute de périodes travaillées suffisantes, ne parviendraient pas à renouveler leurs droits à allocations de bénéficier de l’accès à une indemnité pendant toute l’année 2022.

Un accompagnement renforcé est également apporté aux jeunes qui démarrent leur carrière dans les professions de la culture et du spectacle : pour les moins de 30 ans ayant des difficultés à réunir suffisamment d’heures pour accéder au régime d’indemnisation, un soutien exceptionnel sera mis en place pendant 6 mois à compter de septembre 2021 en abaissant temporairement l’accès à l’intermittence à 338 heures.

Ensuite, afin de les aider dans leur recherche d’emploi, le plan « 1 jeune, 1 solution », coordonné par Élisabeth Borne, intégrera de manière spécifique des outils de rapprochement entre jeunes artistes et techniciens, et des offres d’emploi ou d’apprentissage. Enfin, les droits aux indemnités journalières maladie et maternité sont maintenus jusqu’au 31 décembre 2021 pour les intermittents du spectacle dont la période de maintien des droits aurait expiré à compter du 1er mars 2020.